Livre : Zayd le petit prince
Auteur : Norédine Allam
Éditions : Bédouin
Nous revoilà parti à l’aventure.. au cœur de la cour de récréation de binti et walad et comme à son habitude avec la famille foulane, on rigole bien. Les situations dans lesquelles se mettent binti et walad sont de vraies leçons.
Dans la première histoire, le siwak asiatique, le mensonge et l’orgueil conduisent walad à mettre ses amis en danger, il se retrouve à passer à la caisse avec une note très piquante.
Dans la seconde histoire, les baskets laser :
Moins de rire pour une fois, car on voit binti et walad être mis de côté à cause d’une histoire de mode mais ils seront fort heureusement récompensés d’une manière fort surprenante.
Après tout, tout est possible n’est-ce pas? C’est une caricature des modes de la cour de récré, mais qui amène bien l’idée principale que l’on peut s’en passer.
Avec la troisième histoire : Binti en fait trop ?
Binti nous emmène, toujours avec humour, dans les affres de la cour où il faut toujours être plus intéressante, où il faut se faire remarquer quitte à se perdre dans un schéma inutile et chronophage. Heureusement oumi a l’art de remplacer l’inutile par du profitable et trouvera une solution très intéressante
le caïd : cette histoire est une belle leçon face aux brutalités ou autres épreuves qui ne trouvent sa solution que par Allah exalté soit-il.
Un bon rappel et une fin inattendue comme toujours.
Bonne lecture !
Mon avis Vraiment Objectif,
mais pas universel
Un contenu plaisant qui offre des connaissances intéressantes sur l’histoire et les grandes figures de l’histoire musulmane, accompagné de leurs biographies.
l’histoire est cohérente, les personnages principaux sont attachants. L’antagoniste nous fait lever de nos chaises par moments, mais on en ressort fier de notre histoire. Le rythme est agréable, on ne s’ennuie pas sans être submergé par trop d’information et d’intrigue différentes.
L’objectif de présenter l’histoire arabo-musulmane de manière ludique est pleinement atteint
L’écriture est fluide avec un langage courant. Elle réussit à rendre l’histoire accessible à un large public.
3 tomes d’environ 300 pages, la série adopte un format de petite taille, idéal pour les Fanas de lecture. Mais peut faire un peu peur aux lecteurs réticents. reliure souple, pas très solide, mais qui correspond au standard des romans.
Il n’y a pas d’illustration à part la couverture (bien retravaillé depuis le 2ᵉ tome) et les quelques croquis des biographies. Comme tout Roman, l’accent reste sur le contenu plutôt que sur le design.
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